Depuis 2009 chaque année le SCRIME
et l'Association DOLABIP à Talence en Gironde dans la banlieue
bordelaises accueille des compositeurs contemporains et des classes pour
des rencontres au cours desquelles naissent de riches échanges et de
merveilleux moments de pratique musicale.
Ce partenariat entre Le SCRIME (Studio de Création et de Recherche en Informatique et Musique Electroacoustique LaBRI Université de Bordeaux 1) l'Association DOLABIP
(Recherche et Diffusion de la pédagogie des instruments
électroacoustiques). Depuis sa création ces rencontres, ont permis à
plus de 1500 élèves de rencontrer la création musicale contemporaine,
d'échanger avec les compositeurs et de jouer sur des dispositifs
musicaux qui d'ordinaire restent confidenciels.
L'idée de ces ateliers est née en 2005 d'une rencontre avec François Delalande
spécialiste de l'étude des conduites pré-musicales de l'enfant et
application à la pédagogie. Nous travaiillons alors avec Gyorgy Kurtag
Jr dans le cadre du SCRIME sur DOLABIP un dispositif permettant de
controler finement les paramètres du son grace à de micros déplacements
captés par un Joystick (manette de jeu) Lors de cette rencontre
organisée par le SCRIME, François Delalande nous a engagé à réfléchir à
un moyen de rassembler les divers dispositifs musicaux créés par des
compositeurs / luthiers / musiciens électroacoustique dans un lieu
d'échange et de jeu musical.
L’évolution des technologies numériques à
permis ces dernières années dans le domaine musical, la création de
dispositifs électroacoustiques nouveaux, proposant des interfaces
inédites entre l’homme et la machine. Les ateliers permettent de
regrouper, certains de ces instruments et d’en proposer la découverte à
un public non spécialiste de la musique.
D’une part pour donner la possibilité aux concepteurs d’avoir un retour quant à l’utilisation de leur instrument par un public varié et d’autre part pour permettre à des « non musiciens » d’accéder à des instruments ne nécessitant pas un long apprentissage technique avant d’obtenir un contrôle de leur production sonore.
D’une part pour donner la possibilité aux concepteurs d’avoir un retour quant à l’utilisation de leur instrument par un public varié et d’autre part pour permettre à des « non musiciens » d’accéder à des instruments ne nécessitant pas un long apprentissage technique avant d’obtenir un contrôle de leur production sonore.
Le second axe de ce projet est aussi d'ammener des élèves à venir travailler au sein de l'université.
Nombres d'enfants de Talence passent quotidiennement devant les
immenses grilles de l'université sans véritablement savoir ce qu'il se
passe derrière. Les élèves des classes en « zone urbaine sensible »
proches de l'université qui ont souvent participé aux ateliers pourront à
présent se dire qu'ils ont déjà travaillé à l'université. Eux même
comme leurs parents peuvent désormais s'autoriser à penser qu'aller à
l'université ; "c'est possible". Un espoir "secret" de ce projet serait
de pouvoir, un tant soit peu, faire évoluer certaines représentations
qui interdisent à certains milieu de penser à s'engager dans des études
longues .
Ces ateliers sont proposés à des classes
de la maternelle au Lycée, ils ont lieu au Château de Bonnefont
(université de Bordeaux 1) Chaque jours trois dispositifs sont proposés.
Chaque classe est accueillie sur une demi-journée elle est divisée en
trois groupes ( 6 à 9 enfants ) qui rencontrent tour à tour les 3
dispositifs.
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